Catalogue
Vous trouverez ici un aperçu exhaustif de nos dernières parutions, dans les collections Poésie et Porte-Voix. Il est possible de passer commande en imprimant directement notre bon de commande. Les frais de port sont de 2,50 Euros pour toute commande passée par Internet.
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CruciFiction, d'Alain Le Saux. Juillet 2008, Collection Poésie, format 130 x 205 mm, 96 pages, 12 euros.
Site Éditions Wigwam, septembre 2008 :
« Alain Le Saux emprunte des itinéraires chauds et sinueux. Des chemins de traverse pour aller de la mer à la ville mais également de soi à soi en passant par les autres, leurs paysages intimes, leurs façons si particulières de les donner (souvent sans s'en rendre compte) à celui (lui) qui sait les prendre, les filtrer et les recycler en leur transmettant la dose d'énergie qui leur manquait. Livre vif, aux aguets, en équilibre sur un fil tendu au-dessus de la ville et de ses rues animées où vaquent flâneurs, agités et curieux portant, tous, cet invisible fardeau qui leur fait baisser la tête. »
Jacques Josse
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On achève bien Auden - De l'interprétation à la traduction, de Jean-Yves Le Disez. Octobre 2008, 13 X 20,5 cm, 24 pages, 8 euros.
« Cet ouvrage d'un universitaire, familier des difficultés concrètes et théoriques de l'acte de traduire, offre le réel intérêt de synthétiser en quelques pages, dans un langage plutôt accessible, bon nombre de questions qui se posent aux traducteurs en les articulant autour d'un fil d'Ariane, traduire/interpréter. En tant que tel il intéressera tous ceux qui pratiquent la traduction, réfléchissent sur ses fondements, mais aussi tous ceux qui aiment à lire des traductions. (...) Pour conclure, le principal mérite de De l'interprétation à la traduction est de nous rappeler que la pensée, raisonnée ou plutôt intuitive, nourrit la traduction fidèle dont elle se révèle indissociable. »
Bernard M. J. Grasset in Littérales, numéro 6, automne 2009.
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Les Fêtes sévères, de Guy Cabanel. Septembre 2009, 84 pages avec illustrations de Robert Lagarde, format 130 x 205 mm. 15 euros.
« Les poèmes qui composent Les Fêtes sévères, groupés en un seul recueil à l'origine, se sont trouvés partagés en trois ouvrages distincts qui en ont constitué l'édition initiale, à savoir : - Le volume intitulé Les Fêtes sévères paru en 1969 chez Fata Morgana à Montpellier comprenant les poèmes suivants : « La mort en vert » ; « Murène ma reine » ; « La source fuse, la montagne souffle » ; « À la dame noire » ; « Le passage fou » ; « En douceur torve » ; « Soleil forcé Machu Pichu ». - Le volume intitulé Illusion d'illusions paru en 1983 chez le même éditeur comprenant les poèmes « Plein vent » et « Le saut ». - Le volume comprenant l'ensemble des « Boucles du temps » et portant ce même titre, paru en 1974 chez Privat à Toulouse, collection « La Contre-Horloge » dirigée par André Rimailho. Ainsi, Les Fêtes sévères retrouvent ici leur consistance originelle. »
Avant-propos de Guy Cabanel
Sur un tirage de 500 exemplaires, 20 comprennent une pensée poétique manuscrite de l'auteur. Prix : 30 Euros.
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Dans la roue du paon, de Guy Cabanel. Septembre 2009, 96 pages avec dix dessins de Jacques Lacomblez, Présentation de Patrice Beray format 130 x 205 mm. 15 euros.
Dans le premier numéro de la dernière grande revue surréaliste, L'Archibras, Jean Schuster écrivait en 1967 : « Guy Cabanel détient à mes yeux les clés du langage absolument moderne. Je ne doute pas qu'il ait trouvé quelques-uns des secrets qui introduisent à l'alchimie du verbe. » Guy Cabanel a été publié aux éditions Privat, Losfeld, Fata Morgana, de 1969 à 1983. À l'animal noir, livre fondamental, salué par André Breton, a pu être réédité en 1992 par l'éditeur Patrice Thierry, qui proposa également un inédit du poète, Croisant le verbe. D'autres ouvrages ont vu le jour dans des éditions confidentielles en France et en Belgique. Le poète vit actuellement entre Saint-Lizier, en Ariège, et Toulouse.
Sur un tirage de 500 exemplaires, 10 comprennent un dessin original de Jacques Lacomblez (Prix : 100 Euros par exemplaire). Six exemplaires disponibles au 1 janvier 2010.
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La Baudunais et autres poèmes de Bretagne/La Baudunais and Other Poems of Brittany, de Gordon Jarvie (Écosse). Septembre 2009, édition bilingue, 64 pages, format 130 x 205 mm, 10 euros.
Ces poèmes sont inspirés par les gens et les paysages du pays de Redon. Ils ont été recueillis pour la première fois et traduits par Jean-Yves Le Disez, en collaboration avec l'auteur.
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Elle ne suffit pas l'éloquence, de René Crevel. Avril 2010, 72 pages avec des illustrations de Jean-Pierre Paraggio et une postface de Michel Carassou. Sélection de textes : Patrice Beray. Format 130 X 205 mm. 13 euros.
Avertissement S'il est une figure du groupe surréaliste qui n'a pas filé d'oeuvre poétique spécifique, c'est bien René Crevel. à tel point que ses poèmes en vers ou en prose semblent se couler dans une oeuvre narrative prégnante tout à la fois inventive et discursive. Sans doute Crevel n'a-t-il pas souhaité donner à sa poésie davantage d'éclat que ce reflet mat et dur privé de ciel que charrient les fleuves des villes. Mais c'est précisément cette présence physique du temps dans ses poèmes, toute de violence existentielle, qui a instillé l'idée de ce volume. La trame éditoriale en est on ne peut plus simple. Il s'est agi de ne rien forcer. Le livre suit les publications séparées de Crevel de façon chronologique. Ce sont pour l'essentiel des textes de création, sans objet théorique ou réflexif : ses poèmes en vers (aisément identifiables, certains ont été prélevés dans des narrations), quelques autres en prose, tous textes qu'il a publiés à part en revue ou isolés de son oeuvre narrative parfois sous forme de « bonnes feuilles ». Tant René Crevel, fidèle en cela à la révolution surréaliste, a fait oeuvre poétique et non une oeuvre poétique ...
P. B. & A. L. S.
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Oblivionalia, de Fátima Rodríguez. Mars 2010. Traduit du galicien par Vincent Ozanam 64 pages, avec des gravures d'Anne-Sophie Gilbert et une préface de Maria Rosa Lojo. 13 euros.
« Musique dans le vide, celle de ces poèmes qui déchirent et suturent, qui ouvrent la porte arrière du temps, la mansarde du désir, les secrets et les trésors obscurs, pour faire jaillir le clair écho de la voix la plus primitive. »
María Rosa Lojo
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D'ailleurs le désir, de Jacques Lacomblez Octobre 2010, 160 pages avec préface de Claude Arlan et des collages de Suzel Ania Format 130x205 mm, 20 euros.
« Nul doute que Jacques Lacomblez est de ces "grands transparents" qu'annonçait André Breton dans ses prolégomènes à un Troisième Manifeste du surréalisme. Où on le retrouve en compagnie du poète Stanislas Rodanski, pour qui le "vrai sujet","ce n'est pas le fait de la rencontre humaine avec l'humain, mais la rencontre humaine avec les grands transparents", qui en sont d'autres formes, "réfléchies", selon le mot de cet autre grand complice, Claude Tarnaud. Car le vrai défi pour ces créateurs que requérait l'aventure surréaliste, dans l'après-guerre existentialiste, c'était d'échapper au sujet conscient, "enlisé", sartrien. Cet existentialisme sartrien qui venait de gagner sa guerre publique d'influence sur les idées contre le surréalisme d'André Breton. Mais cette contre-histoire-là reste largement à écrire. »
Patrice Beray
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La Palude, de D.G. Helder, Mars 201l, 136 pages, 16 euros. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Vincent Ozanam - Édition bilingue. Préface de Sergio Delgado, photographie de Daniel Garcia Helder. Format 130x205 mm
« Pour comprendre l'époque, nous devons nous reporter dans les années 1990 en Argentine, c'est-à-dire la décennie du gouvernement de Menem. Helder publie alors El Faro de Guereño (1990) et La Palude (El Guadal, 1994) ; et commence à écrire Tomas para un documental (Prises pour un film documentaire), long poème publié partiellement, encore « in progress ». Dans son panorama de la poésie argentine contemporaine, Martín Prieto considère Tomas para un documental et Poesía civil de Sergio Raimondi comme « les deux grands poèmes du ménémisme ». Cela ne veut pas dire que nous nous trouvions face à une poésie partisane ; bien au contraire, il s'agit d'une poésie lucide qui garde ses distances par rapport au présent - ce que le péronisme ménémiste a fait avec la politique et la société argentine pendant ces dix années - tout en essayant de construire un nouveau regard. »
Sergio Delgado (extrait de la préface)
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Chroniques animalières (notes de philosophie naturelle), par Xavier Queipo. Octobre 2011. 104 pages, 16 euros. Traduit du galicien par Vincent Ozanam. Illustrations de Fausto C. Isorna. Format : 120x205 mm
« ... Fantaisie ! Libre, subversive, d'une poésie décalée : chatouillant de ses plumes légères le savoir établi, empathique et moqueuse, minant l'air de rien, toute prétention - bien humaine celle-là - à l'objectivité. Pour carnavalesques qu'elles soient, ces Notes de philosophie naturelle n'en sont pas pour autant surnaturelles, surréelles, voire surréalistes ... Sans viser au dépassement, par le haut, des limites de la réalité, elles en réinterprètent plutôt, jusque dans les moindres recoins, dans les anneaux de l'Ascaris nigrovenosa ou dans les fluides enzymatiques du Micromalthus debilis, les bizarreries constitutives, propices à une vision délicieusement absurde et à une lecture savoureusement anthropomorphique dont l'auteur pointe, beau joueur, les dérives tendancieuses. »
Valérie Nigdélian-Fabre, Le Matricule des anges, avril 2012.
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Abalamour, par Paol Keineg, Mai 2012, 112 pages, format 130x205 mm, 16,50 euros. Dessins de François Dilasser.
« Paol Keineg a publié son premier livre, Le Poème du pays qui a faim, en 1967. D'emblée, ce texte le fit connaître. On y décelait une puissance, un lyrisme, une énergie que l'on trouvait peu dans la poésie de langue française de l'époque. Il fallait traverser l'océan et aller prendre le pouls du poème du côté de chez Aimé Césaire pour trouver telle force, telle envie d'en découdre, telle impatience, tel chant, à la fois proche de l'oralité et servi par une écriture vive et précise. Très vite, d'autres livres suivirent. Des poèmes ouverts. À la fois fougueux et décapants. Portés par une langue qui allait assez rapidement bouger pour devenir plus concise, plus âpre, moins incantatoire qu'à ses débuts. Le poème se fait dès lors plus ramassé, plus compact, plus serré. Le lyrisme est passé au rabot. Ce qui ne l'empêche pas de rester nerveux, efficace, inventif et inimitable. »
Jacques Josse, Gare maritime, 2011
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La Vouivre encéphale, d'Alice Massénat. Mars 2013. Couverture de Mireille Cangardel. Format 130 x 205 mm. 17 euros.
« (...) Toute en brisures et en bourrasques, en sarcasmes et en compliments, barbelée, harcelée, la poésie d'Alice Massénat est comme le vent sur les places fortes. Écoutez-la, et puis écoutez-vous. »
Pierre Peuchmaurd, « Écoutez-la » (1991), in Colibris et princesses, éd. L'Escampette, 2004.
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Désapparences, de Nestor Ponce. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Monique Roumette. Illustrations de Guillermo Núñez. Postface de l'éditeur. Édition bilingue, 104 pages, format 130 x 205 mm. 17 euros.
Peu avant sa mort, Jorge Semprun demandait, à propos des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale, « que les écrivains s'emparent de la mémoire de la mort, sinon elle n'existerait plus... qu'ils parlent pour tous ceux qui désormais ne pourront plus témoigner de la mémoire européenne de la résistance et de la souffrance ».
C'est précisément ce que fait Nestor Ponce pour l'Argentine, assignant à chacun des quarante-cinq poèmes de Desapariencia no engaña (Désapparences) une date et un lieu, c'est-à-dire un des centres de détention clandestins de la dernière dictature militaire. Il prend ainsi en charge la mémoire de ses compagnons disparus, compagnons non nommés, ces quelque trente mille dont le général Videla bafouillait - en se déclarant avec un parfait cynisme apôtre des droits de l'homme et de la liberté - qu'ils « étaient inconnus puisque disparus ... Sans identité : ni morts ni vifs, puisque disparus ... » (Extrait de la postface)
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L'Aventure de la Marie-Jeanne ou le Journal indien, de Claude Tarnaud, avec des photographies de l'auteur. 172 pages. Format 130 x 205 mm. Septembre 2013. 18 euros.
Initié en 1948, alors que le poète a vingt-six ans, au moment de l'aventure de la première revue surréaliste de l'après-guerre NEON, « c'est l'espace-temps d'une traversée unique que désigne de part en part L'Aventure de la Marie-Jeanne ou le Journal indien de Claude Tarnaud » (Pour chorus seul, Patrice Beray). Cette oeuvre-vie, qui forme le troisième volet de la tétralogie en prose de Claude Tarnaud (1922-1991), aurait dû paraître en 1965 aux éditions du Soleil Noir. Véritable projet de création collective dont la germination est capitale dans l'oeuvre de son principal instigateur, y associant entre autres les poètes Stanislas Rodanski, Ghérasim Luca, L'Aventure de la Marie-Jeanne ou le Journal indien prit des allures de naufrage quand Claude Tarnaud décida de renoncer définitivement à sa publication. Jugeant ainsi qu'il n'y avait d'autre choix pour échapper à la mystification littéraire de son époque, il a laissé le lecteur de tous les temps, par tous les temps, découvrir à contretemps ce « récit multi-composé », « signe qu'un nouveau méta-romanesque (mythique-vécu) est à venir ».
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Pour chorus seul, de Patrice Beray. Couverture de Michel Thamin. 72 pages. Format : 120 x 205 mm. Octobre 2013. 14 euros.
« Un excellent essai qui défait nos histoires de « la poésie » pour ouvrir des historicités neuves : le contemporain est un mauvais moment à passer ! »
Serge Martin
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Osmonde suivi de Objets de la nuit, de Jean-Paul Martino. Dessins de Jean-Pierre Paraggio, postface de Richard Walter. 84 pages. Format 130 x 205 mm. Février 2014. 16 euros.
Souvent présenté comme le disciple de Claude Gauvreau (1925-1971) qui, membre du mouvement des automatistes québécois, fut le créateur de l'exploréen, un langage visant à déconstruire la langue, qui aboutit à faire de la syllabe la seule unité de base, Jean-Paul Martino semble être passé en ombre pressée dans le paysage littéraire québécois animé et fiévreux des années 1950 et 1960.
Des deux uniques textes qu'il publia, que nous présentons ici, textes de jeunesse, si l'on veut, on appréciera le côté « poésie brute », et qu'au détour, par la bande et irruption, ils frappent, tant leur verdeur et leur inspiration sont décomplexées. Si l'enthousiasme, la fougue, l'appel à une osmose totale innervent un verbe jeune, c'est la fraîcheur comme la désopilance qui nous retiennent. Surprise sans partage. Martino ne s'embarrasse pas. À la manière de Picabia retracée par Bernard Noël, il « se moque de la signification comme il se moque du « poétique », ce qui ne lui interdit pas d'accepter l'une et l'autre quand ils se présentent sans avoir été recherché » (« D'un rire rageur », Mémoire du livre, Paris 2002).
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Dans les wagon-cris, d'Olivier Matuszewski. Couverture de Jacqueline Trielen. 88 pages. Format 130 x 205 mm. Février 2014. 16 euros.
« Un autre point d'entrée, c'est le chant. Esquiver son propre refrain, changer ses notes "à chaque croisement" c'est sans doute ce qui sauve le poème de lui-même, d'une sérénité, d'une certitude qui provoqueraient de lui-même son irréparable naufrage. Une poésie insurgée ? Une poésie politique ? Certainement, contre la banalisation mortifère de la parole, du lien et du rite, la banalisation du vide. Tant de blablabla nous recouvrent, tant "d'amitiés" et de poésie bavardes, molles, et de troubadours de carnaval, occupent les jours de fête. »
Nathalie Brillant-Rannou, remue.net, été 2014
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Ma mort, reconnaîtra, de Guy Benoit. Octobre 2014. Couverture de Tristan Bastit, fusains de Marc Girard. 104 pages, format 130 x 205 mm. 16 euros.
« Des textes brefs que l'on prend le temps de réfléchir au miroir de nos inquiétudes, de nos incertitudes, de notre volonté d'apprendre ce qui peut advenir et ce qui restera. On devine ici une sapience particulière instruite d'une vie exigeant la douceur ou la bonté ou une humanité allégée des barrières qui font de l'existence un cheminement truqué. Que le rêve s'accomplisse est assurément le meilleur voeu de Guy Benoit, un voeu impie, car dans les soubassements du poète se tiennent le Grand Jeu et Ulrike Meinhof, des feux qui appellent une autre vie, d'autres envolées passionnelles ici, ailleurs. »
Guy Darol, « Guy Benoit à l'appui du souffle », Salon littéraire, janv. 2015
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Vermeils, de Klaus Ebner. Octobre 2014. Traduit du catalan par Vincent Ozanam. Préface de Fátima Rodríguez. Couverture de Dominique Jézéquel. 17 euros.
« C'est un recueil d'une poésie dense, généreuse, inversement proportionnelle à la syntaxe qui l'étaye (aux vers on ne peut plus courts), réduite là encore à l'essentiel. « Vermeils » sont le sang, le vin, le cinabre, l'écarlate, le couchant. La vue scinde les couleurs sous la qualité du regard de l'auteur ou comme si lui-même les créait, à travers son prisme sensible ; pour en faire des nuances (de rouge) inédites. Même « le sommeil est regard furtif ». C'est par les sens que l'on se sent entier d'une certaine façon, porteur d'une célébration de chaque instant. »
Mazrim Ohrti, Poezibao, mars 2015
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Qui ?, de R. S. Thomas. Mai 2015. Traduit de l'anglais par Marie-Thérèse Castay, Paol Keineg et Jean-Yves Le Disez. Couverture de Mary Lloyd Jones. Format 130 x 205 mm. 18 euros.
« Les Gallois, flattés de cet intérêt, sont plus réservés et s'interrogent sur un auteur qui ne flatte pas l'image qu'ils peuvent avoir d'eux-mêmes. L'homme ne se livre pas, ne joue pas le jeu de la célébrité, envoie parfois promener les journalistes. Alors qu'on a fait de Dylan Thomas le prototype du poète gallois, exubérant, alcoolique, déclamatoire, R.S. Thomas écrit une poésie exactement à l'opposé : stricte, sévère, méditative. »
Paol Keineg, présentation
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Claude Cahun, l'antimuse, d'Anne Egger. Juin 2015. Format 220 x 205 mm - à l'italienne. Avant-propos de Richard Walter. 204 pages. 28 euros. 138 photos (dont 80 de Claude Cahun et Marcel Moore restaurées).
« En somme, vous allez lire un vrai roman. Et c'est bien de découvrir la vie de Claude Cahun ainsi. »
Richard Walter (Avant-propos)
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R. S. Thomas, poète de paradoxes, de Marie-Thérèse Castay. Octobre 2015. 20,5 cm X 12 cm. 24 pages. 7 euros
Marie-Thérèse Castay. Maître de conférences à l'université de Toulouse-le-Mirail, elle est une spécialiste de la littérature galloise, dont elle a traduit de nombreux poètes et romanciers. Entre autres publications, on lui doit Poésie galloise d'aujourd'hui, une anthologie parue aux éditions des Écrits des forges (2008).
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Un enterrement dans l'île, par Hugh MacDiarmid, 17 euros. Juillet 2016. Sélection de poèmes traduits de l'anglais par Paol Keineg. Couverture de John Bellany
Hugh MacDiarmid (1892-1978), tenu pour le plus grand poète écossais du siècle dernier, compte parmi les grands modernistes, à l'égal de T. S. Eliot et Ezra Pound. Ses premières oeuvres paraissent en écossais (scots) – à ne pas confondre avec le gaélique –, puis, sans l'abandonner complètement, il écrit surtout en anglais. Tout de suite il bouscule la scène littéraire et politique, en raillant le provincialisme écossais, en attaquant la frilosité et le conformisme universitaires, en faisant sauter le compartimentage des savoirs et des genres.
Son oeuvre, considérable, a fini par être reconnue en Écosse et dans le monde anglophone – même en Angleterre, parfois à contrecoeur. Cependant, si des poèmes de MacDiarmid ont paru en français en revue et dans une anthologie, aucun recueil ne lui a jamais été consacré. Paol Keineg, désireux de corriger cette anomalie, a entrepris de présenter un choix de ses poèmes.
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Leçons de vertige, par Joan Margarit. Anthologie établie par Noé Pérez-Núñez. Poèmes traduits du catalan. Couverture de Claudine Griffoul. 17 euros.
Joan Margarit est né à Sanaüja (La Segarra, Lleida) en 1938. Architecte de formation, il fut professeur (en calcul des structures) à l'école supérieure d'architecture et de technologie de Barcelone. Il écrit à la fois en catalan et en espagnol.
« L'oeuvre de Margarit nous donne deux leçons dignes d'être retenues : une oeuvre longue peut être une oeuvre d'excellence maintenue ; la poésie n'est pas qu'affaire de jeunesse. »
D. Sam Abrams
L'oeuvre de Joan Margarit, abondante (13 recueils), a été traduite en anglais, en allemand, en russe, en h&eaucte;breu, en portugais. Leçons de vertige est le premier livre à paraître en France.
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Ville-songe, Dix essais des années 1990, par Viktor Krivouline. Traduits du russe et présentés par Hélène Henry. Couverture de Valéri Michine. 168 pages. Format 130 x 205 mm. 18 €.
Victor Krivouline (1944-2001) fut en Russie encore soviétique l’une des figures les plus marquantes de la « génération des années 1970 », qui a préparé en sourdine, pendant presque deux décennies, l’explosion de liberté créative des années 1980-1990. Largement connu, au temps du « souterrain », comme poète et essayiste dans les revues du samizdat russe et étranger, Krivouline a dû attendre les années 1990 et la chute du régime soviétique pour voir sa poésie enfin publiée dans son pays.
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Les poèmes après les poèmes, de Viktor Krivouline. Anthologie présentée et traduite du russe par Hélène Henry. Couverture de Valéri Michine. Gravures d'Alexandre Aksinine. 144 pages. Format 130 x 205 mm. 17 €.
Il faut saluer une nouvelle fois l’intelligence et l’audace des éditions Les Hauts-Fonds (Brest), qui publient aujourd’hui, en deux volumes superbement présentés et traduits (travail d’Hélène Henry), une anthologie de poèmes du Pétersbourgeois Viktor Krivouline (1944-2001), quasi inconnu en France, ainsi qu’un florilège d’une dizaine de ses essais réunis dans un recueil intitulé Ville-songe.
Fabien Ribéry, L'intervalle, blog https://fabienribery.wordpress.com
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Comptoir des ombres, Jacques Josse. Préface de Michel Dugué et illustrations de Michel Thamin. Format 130 x 205 mm. 108 pages, 17 euros.
« Les personnages qui habitent les récits de Jacques Josse sont des ombres chinoises. Le narrateur ne décline aucun des ressorts psychologiques ou des intrigues exotiques qui font une littérature de tête de gondole. Ces habitants-là cheminent au fil des pages, se donnent de profil dans la bruine, la brume, sous l'énervement des vents d'ouest et dans le grondement de la mer proche. Une rudesse, quelque chose de désert, d'abandonné les accompagnent. (...) La mémoire courte et la longue, celle des temps révolus, s’emmêlent. »
Michel Dugué (extrait de la préface)
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L'Anxure suivi de Exercices de guerre lasse, Pas tout à la fin et La salle du bout, de Guy Benoit. Juin 2018. Préface de Jean-Claude Leroy. Couverture et illustrations de Maya Mémin. 168 pages, format 130 x 205 mm. 18 euros.
« Et si la gorge est nouée, c’est de rage. En effet, l’inquiétude ici s’assujettit à son origine étymologique “in-quietus”, ce qui dérange la tranquillité : on a affaire à une poésie qui n’est pas de tout repos, vibrante des incertitudes qui enragent au jour le jour l’ordinaire vivant pour un peu c’est déjà ça émouvoir et libérer l’existence. »
Louis Dubost, revue Décharge, n° 179
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Aube des corps, de Fátima Rodriguez. Octobre 2018. Traduit du galicien par Vincent Ozanam. Édition bilingue. Couverture et illustrations d'Isabelle Audouard. 108 pages, format 130 x 205 mm. 17 euros
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Abêtcédaire, de Sylvie Nève. Octobre 2018. Couverture et illustrations de Catherine Denis. 142 pages, format 130 x 205 mm. 18 euros
« Combien d’âges faut-il pour faire une poète ? Est-ce songe osé que de nager au-dedans des sillages accumulées de Lettres, d’y cultiver sa propre nacre d’écume, de s’engouffrer dans la gorge d’un Précédent pour lui faire rendre un autre oracle, une autre horreur, une autre rade creusée dans les flancs d’une humeur plus contemporaine ? On sait quelle scansion heurtée de pulsion, de brûlures, de commotions verbales, anime Sylvie Nève, son rire écorché à l’hameçon : ce sont darnes de vivant étalées crues au vent qui cingle entre les dents. Ce qu’on avait cru lire palpite entre les ponts, bastingues, hunes recyclées en vers libres toujours tus, chéris, râle amer ... »
Narciso Aksayam, revue du cipM, CCP fév. 2018
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Johnny Onion descend de son vélo, par Paol Keineg. Avril 2019. Dessins de Sébastien Danguy des Déserts. 100 pages, format 130 x 205 mm. 18 euros.
Fasciné par ses rencontres avec les derniers Johnny Onions au pays de Galles jusqu'au début des années 1970, Paol Keineg leur a gardé son affection. Dans sa pièce (Manque d') aventures en Patagonie (1983), il en promenait déjà un sur des routes exotiques. Aujourd'hui – et ce n'est plus le même personnage –, Johnny se remémore le monde tel qu'on le voit du haut de son vélo en des poèmes « portés par un langage râpeux et une exigence en pleine évolution » (Gérard Noiret).
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Le Squelette exhaustif, d'Alice Massénat. Avril 2019. Préface de Jacques Josse. Couverture et illustrations de Guillaume Guintrand. 104 pages, format 130 x 205 mm. 17 euros.
« Alice Massénat n'est pas de celles (de ceux) qui demandent protection ou assistance. Elle ne courbe pas l'échine en espérant l'éclaircie. Elle a conscience que le poème ne tombera pas des nues, quand ça lui plaira, quand les planètes seront alignées. Elle n'a, de toute façon, pas de temps à consacrer à l'improbable. Elle préfère provoquer les mots, en repérer certains qui dorment dans les recoins du dictionnaire, susciter leurs sonorités étranges, les assembler pour qu'ils se frottent, les faire sortir de leurs gonds, les tordre en y ajoutant son grain de sel et en les dotant de cette syntaxe ébouriffante qui lui permet de se retrouver sur la crête de la vague sans jamais être emportée par les rouleaux. C'est son radeau de survie. Elle y embarque sa rage, ses blessures, ses morts, ses failles, les trous noirs de sa mémoire et la folie qui guette, qui rôde en quête d'encéphale et de cervelet à investir. »
Jacques Josse (extrait de la Préface)
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Élégie sur une radiographie de mon crâne, d'Elena Schwarz. Anthologie présentée et traduite du russe par Hélène Henry. Format 130 x 205 mm, 188 pages. 19 euros.
« Tout poète construit, à sa façon, un contre-monde. Elena Schwarz (1948-2010) plus que d'autres. Sa poésie, cousine de celle des grands poètes russes du fantastique existentiel et mythologique, Khlebnikov ou Tsvetaeva, parente de celle de Rimbaud dont elle revendique la proximité, invente un autre espace, achronique, décalé, kaléidoscopique, où pullulent des créatures hybrides, hommes, plantes et bêtes, surgies des légendes, des livres sacrés, comme de l'existence quotidienne. La présente anthologie rassemble le meilleur de l’oeuvre lyrique d’Elena Schwarz, textes courts ou longues « visions-événements » qui composent un théàtre du poème. »
H. Henry
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Controverses de nulle part, par Kristian Keginer. Novembre 2020, , Couverture de Geneviève Le Dilosquer (Djinn Dilo). 120 pages, format 130x205 mm, 17 euros.
« Controverses de nulle part est le titre donné à cet ensemble de poèmes politiques, comiques et moraux. Politiques par la guerre à l'oubli organisé de la transmission, comiques en contrepoint des postures poétiques, moraux dans le noeud de la dette universelle de tous à tous. Un tel propos peut-il avantageusement se convertir en livre pour un public intéressé ? Il y a les pays, langues, littératures : moins entités ou phénomènes historiques qu'instruments de recherche et de perception d'un autre, nôtre, non outre, monde. Si cette recherche s'est voulue aventure, si ce comique s'expose aux risques du ridicule ordinairement pris, c'est en gardant à l'esprit, tout le temps, la nature perverse du désastre langagier et poétique breton au XXe siècle. »
K. Keginer
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Terra incognita et autres textes, par Kristian Keginer. Novembre 2020. Couverture de Geneviève Le Dilosquer (Djinn Dilo). 120 pages, format 130x205 mm. 17 euros.
Anthologie de textes déjà publiés ou inédits, dont Terra incognita (1979), des extraits d'Un dépaysement (1972) et la suite Antan jaune alentour de pierre :
« La Bretagne (ou plutôt les Bretagnes) de Keginer invite(nt) à une géographie de l'inconnu. C'est pourquoi, proche en cela de Corbière et de Pound, son poème parle plusieurs langues à la fois : ce n'est pas confusion, mais chance d'une autre langue, où l'altérité serait l'issue imprévisible de l'expérience de vivre et d'écrire «là», sur cette «terra incognita» (bretonne) ... »
Jean-Marie Le Sidaner (revue Critique)
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Sages en leur pays, par Guy Cabanel, Novembre 2020. 27 reproductions couleurs de peintres chinois (entre le VIe et le XVIIIe siècle). 68 pages, format 130x205 mm. 14 euros
« Plus qu'une plongée dans les forêts du rêve, c'est au sein d'un monde occulté par les apparences que je crois errer. Afin de tenter de définir ce monde, faisons appel à Sie Ho qui, au cinquième siècle de notre ère, désignait la résonance de l'esprit comme le premier des six principes de la peinture, et à Tchang Yen Yuan confirmant trois siècles plus tard que l'art de la peinture devait être cherché par delà les formes car vaines seraient-elles sans la résonance de l'esprit. Désireux de rendre compte de cette résonance, j'ai cru bon de rassembler ici quelques images de ce monde agrémentées de ce qu'elles me suggéraient dès le premier coup d''oeil, espérant inciter mes lecteurs à poursuivre l''expérience. »
Guy Cabanel
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Sur l'île, par Gu Cheng. Mars 2021. Textes traduits par Yann Varc'h Thorel et Liu Yun. Couverture et illustrations de Catherine Denis. 168 pages, format 130 X 205 mm. 18 euros
Les éditions Les Hauts-Fonds vous invitent à découvrir deux livres (prose et poésie) de Gu Cheng (1956-1993), l'un des poètes les plus prolifiques et les plus subversifs de son temps. Taxé de « flou » au même titre que ses aînés de la revue Aujourd'hui (Bei Dao, Shu Ting, Meng Ke, Yang Lian), il développe cependant sa propre ligne poétique : lyrique d'abord, puis onirique, surréaliste. Autodidacte, il n'a de cesse de déconstruire une poésie millénaire pour mieux créer sa propre langue. Les textes proposés dans ce volume alternent récits autobiographiques et visions philosophiques.
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spectre en Ville suivi de Ville, par Gu Cheng. Mars 2021. Poèmes traduits par Yann Varc'h Thorel et Liu Yun. Préface des traducteurs. Couverture et illustrations de Catherine Denis. 168 pages, format 130 X 205 mm. 17 euros.
Durant la Révolution culturelle, Gu Cheng a déjà beaucoup écrit. Mais c'est durant les événements de la place Tian'anmen de 1976 qu'il le décide : « Je serai poète. è L'ouvrage recueille deux cycles de poèmes écrits dans les années 1991-1993. C'est la dernière phase de la vie de Gu Cheng, il est parvenu à l'apogée de sa poésie.
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Scènes de la vie cachée en Amérique, par Paol Keineg, Novembre 2021. Couverture de Nicolas Fedorenko. 116 pages, Format 130 X 205 mm. 19 euros.
« De recueil en recueil, la poésie de Paol Keineg reste pleine, quelque forme qu'elle emprunte. Elle est nourrie d'attention, de distance et d'amour. Exprimant toujours une vision large et familière, qui se déhanche volontiers dans un humour subtil, un second ou troisième degré de bon aloi. L'homme qui écrit ces livres-là sait caresser comme il sait sourire des autres et de lui-même (ça n'est pas si courant). D'un lettré qui marche aussi bien pieds nus qu'en sabots, sa parole n'a rien d'éthéré ni ne se sert trop de métaphores, trop trempée dans la vie comme dans son pays. »
Jean-Claude Leroy (« Avec Paol Keineg, poète d''ici et sans frontières », août 2019)
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De plus grands déserts, par Sébastien Hoët. Format 130 x 205 mm. Couverture de Kathy Diascorn. 152 pages. 19€.
Victor Martinez a qualifié sa poésie de « posthumaine » : « Comment cela se présente, de la poésie posthumaine ? Hé bien ce sont des formes poétiques, lyriques, épiques, contre-lyriques ou contre-épiques, muettes ou blanches, parfaitement identifiables dans le genre « poésie » constitué par l'histoire littéraire. Dans les livres de poèmes de Sébastien Hoët, les références de l'histoire de la poésie sont assumées, posées, revendiquées, mais dans l'univers techno-scientifique et les problématiques de l'anthropocène et du posthumain, dans cette question de la disparition du vivant, ou de l'atteinte majeure qui est faite au vivant, par exemple dans le cadre du géocide. (…) »
L’imaginaire machinique, Victor Martinez (co-dir.), University Press, Sofia, 2018.
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9 poètes d'Écosse, anthologie réunie par Camille Manfredi et traductions de Camille Manfredi et Paol Keineg. Préface de C. Manfredi. Juin 2023. 15,2 X 20,5 cm. 164 pages. 20 euros.
Poèmes de Hugh MacDiarmid (1892-1978), Edwin Muir (1887-1959), Norman MacCaig (1910-1996), Sorley MacLean (1911-1996), Margaret Tait (1918-1999), Muriel Spark (1918-2006), Edwin Morgan (1920-2010), George Mackay Brown (1921-1996), Iain Crichton Smith (1928-1998).
Cette anthologie présente une sélection de poèmes issus de ce que l'on qualifie de « Renaissance littéraire écossaise », un mouvement culturel animé par des poètes et romanciers d'après-guerre qui voulaient à tout prix rompre avec le sentimentalisme, le romantisme celtisant et les fantasmes projetés sur l'Écosse depuis l'Angleterre à la fin du XIXe siècle. À l'opposée, la poésie écossaise de la première moitié du XXe siècle sera internationale, engagée, moderne et moderniste. Elle témoigne d'un désir de rupture et d'une vitalité artistique alors sans précédent.
En donnant à lire et à découvrir neuf grands poètes, nous espérons donner au lecteur un aperçu de la formidable énergie qui anime la poésie écossaise au milieu du XXe siècle, en lien étroit avec les mouvements sociaux et politiques qui ont conduit le pays à retrouver son Parlement au début du XXIe siècle.
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10 X 10, anthologie de la poésie allemande contemporaine, choix et présentation de José F. A. Oliver. Traductions de Gérard Tessier et Tim Trzaskalik. Édition bilingue. Juin 2023. 15, 2 X 20,5 cm. 312 pages. 22 euros.
Poèmes de Alexandru Bulucz, Safiye Can, Zehra Çırak, Özlem Özgül Dündar, Dinçer Güçyeter, Lütfiye Güzel, Dagmara Kraus, Martin Piekar, Tzveta Sofronieva et Mikael Vogel
10 x 10, c'est d'abord une perspective offerte sur l'écriture poétique multiculturelle en Allemagne. Tous les poètes ici réuni.e.s relatent, même si ce n'est parfois qu'à peine perceptible, une histoire à chaque fois particulière de leur migration vers une autre langue et, dans un sens et en quelque sorte, pour chacun et chacune autrement, vers la langue allemande, la langue de l'autre qui est l'indigène ici. Tous et toutes ont ceci en commun qu'ils et elles ont vécu des histoires de migrants. Que ces histoires ne soient en rien comparables n’empêche pas pour autant celles et ceux qui les ont vécues d’envisager une réalité commune : la distance entre les langues, leur rencontre. Car l’expérience du plurilinguisme vers l’ouvert est ici ce qui s’éprouve en filigrane dans chaque poème. Voici donc un échantillon de ce travail sur la langue, sur les mots, sorte de chantier pour une menue mosaïque (ou un miroir fragmenté) de poésies multiculturelles et d'ébauches poétologiques. (Extrait de l'Argumentaire)
José F. A. OLIVER et Tim Trzaskalik
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Si peu que rien,Opus incertum VI – Carnets 1994/1995, par Roger Munier. Juin 2024. 13 cm X 20,5 cm. 164 pages. 21 €.
« Le livre que vous tenez entre les mains est la première édition intégrale des carnets où Roger Munier consignait jour après jour ses pensées ou ses notations d'instants. Dans son esprit, ces notes et aphorismes étaient au départ destinés à une publication posthume, même s'il lui est arrivé d'en extraire pour les regrouper par thèmes et les publier en volume. »
Jacques Munier, préface
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Le Monde sans moi. Voir avec Roger Munier, par Sébastien Hoët. Juin 2024. 13 cm X 20,5 cm. 172 pages. 19€.
« Roger Munier (1923-2010) fut l'une des voix à la fois les plus discrètes et les plus insistantes de la littérature française de la seconde moitié du XXe siècle. Une voix que la littérature ne pouvait suffire à contenir puisque l'oeuvre que l'écrivain mena durant de longues années vibrait aux marges concurrentes de la poésie et de la philosophie, dans une tonalité mystique. »
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Métastase, par Alain le Beuze. Juin 2024. 13 cm X 20, 5 cm. 172 pages. 17€
« Le rassemblement de ces textes n'est nullement fortuit. Il constitue un ensemble permettant de porter un regard rétrospectif et panoramique sur une écriture en cours, dont la concision revendiquée et l'usage de mots égarés dans l'histoire de la langue ont été une préoccupation permanente et esthétique. »
A. Le Beuze (préface)
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Il y a autour de Gaza, par Sylvie Nève. Juin 2024. 13 cm X 20, 5 cm. 132 pages. 17€.
« Poète engagée à vif dans l'existence, individuelle et collective, ses douleurs et ses joies, Sylvie Nève, aujourd'hui psychanalyste, se livre dans son écriture à une écoute attentive autant que flottante, empathique autant qu'impitoyable, de l'assourdissante rumeur du monde ... autant que des sourds bruissements de soi [...]. »
J.-P. Bobillot (Poezibao)
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Poésie des familles, par Dominique Quélen. Juin 2024. 13 cm X 20,5 cm. 132 pages. 140 pages. 18 €.
« Sa poésie, souvent organisée en séries, mèle les contraintes formelles et les dysfonctionnements du corps, avec un intérèt marqué pour le vide (qui ne l'est jamais) et le rien (qui est quelque chose). »
Dominique Quélen, présentation
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